post not translated in english, sorry, the next one will be !
Aujourd’hui j’ai décidé de mettre en lumière un problème, une frustration qui concerne pas mal d’étudiants : être perdu dans ses études. Si j’en fais un article c’est que c’est un peu mon cas en ce moment et peut-être que c’est, où a été le votre également, alors let’s talk about it !
Après le bac, on a tous du faire ces fameux vœux sur des plateformes telles que parcours sup ou apb pour les plus vieux (comme si ça faisait des décennies), pour certains les vœux étaient très clairs et précis, pour d’autres c’était déjà un peu plus compliqué. Chose qui ne facilite pas les choses si on est déjà paumé à ce stade là. Personnellement je savais où postuler, ayant une idée précise de ce que je voulais faire, mais je n’ai pas eu mes trois premiers vœux qui étaient des DUT information-communication option pub et option communication des organisations. Résultat ? En septembre je serais en troisième année de LLCER (fac d’anglais littéraire en gros), soit mon dernier choix… Alors certes, je ne déteste pas ma filière, mais on est loin du monde de la com’ (enfin à part essayer de communiquer en anglais…). J’étais sur liste d’attente partout, le pire cauchemar des lycéens, futurs étudiants ! Et je suppose que je n’ai pas été la seule à devoir choisir mon dernier choix lors de ces Hunger Games pour étudiants.
Je m’estime quand même heureuse d’avoir quelque chose qui me plait un minimum, parce-que je sais que certains se sont retrouvés dans des filières qui ne leur plaisait vraiment pas. C’est le pire pour commencer son parcours post-bac, mais parfois, on a pas le choix.
Ceci dit, l’objet de mon article n’est pas de parler de l’après bac, mais d’un peu plus tard, après une, deux ou même trois années de licence, parce-que on peut aussi se sentir perdu(e) à cette période là. C’est mon cas. A proprement parler, je ne sais pas si je peux vraiment utiliser ce terme parce-que je sais quand même ce qui me plait et ce dans quoi j’aimerais aller, ce qui finalement, n’est pas si mal. Même si vous ne savez pas quel tournant prendre dans vos études, être attiré par un milieu professionnel en particulier est déjà un bon point, parce-que au moins vous avez une certaine idée de ce qui vous intéresse.
Pour reprendre mon exemple (ça fait très égocentrique, sorryyy), comme dit précédemment, je suis dans une filière d’anglais où les débouchés sont principalement professeur d’anglais ou traducteur, sauf qu’aucun de ces deux métiers ne m’intéresse. L’enseignement n’est pas du tout envisageable pour moi et la traduction, même si j’aime bien ça en cours, je ne me vois pas en faire mon métier. Il n’y a donc pas de master lié à cette filière dans lequel je me sentirais épanouie. And I oo- (vous avez la réf?)
C’est quoi le plan, du coup ?
Ne pas savoir se diriger après sa licence (où même à la fin d’un DUT où BTS, même si c’est déjà plus pro) c’est toujours angoissant.
Certains se forcent pour être sûrs d’avoir un métier stable, mais honnêtement, ce n’est pas ce que j’ai envie de faire. Je suis plus dans une vision où l’épanouissement personnel est prioritaire. A 20 ans , j’ai envie de tester plusieurs choses avant de me mettre dans une certaine routine. C’est à dire faire des stages, partir à l’étranger, bosser là-bas…Je ne me vois pas m’enfermer dans quelque chose qui ne me plait pas, où je ne me sentirais pas à ma place. Le problème est qu’on ne peut pas vivre d’expériences, du moins si on est pas l’héritier d’une grande fortune haha, mais ne paniquez pas, tout n’est pas perdu !
Du coup, on se force où pas ?
Eh bien à titre perso, je dirais que non. Parfois il est important de s’écouter et de suivre notre instinct, quitte à « perdre » une année dans le parcours scolaire. Je pense que ça n’a jamais tué personne de faire une pause dans ses études. Alors, je ne dis pas que c’est LA solution miracle mais je pense que c’est une alternative qui peut peut aider à y voir plus clair, à se recentrer sur nos objectifs, si on s’en donne la peine. Je veux dire, si vous vous donnez un an pour explorer de nouvelles choses, il faut que ce soit utilisé à bon escient. Et c’est peut-être durant cette césure que la lumière du monde pro vous atteindra (on dirait une phrase d’un livre de développement personnel olala) !
Après ma troisième année de licence (en admettant que je l’ai du premier coup) j’ai très envie de partir à l’étranger, dans un pays anglophone, mais la question qui reste encore en suspens est : pour quoi faire et où ?
C’est là que je me sens perdue. Est-ce que je devrais juste bosser une année pour perfectionner mon anglais ? Est-ce que je devrais chercher une formation/école où que des stages histoire de me constituer un bon CV et dans le meilleur des cas, peut-être un job (bon ça c’est un peu utopique, mais ne sait-on jamais). Surtout que ce genre de projet se prévoit bien avant, donc techniquement il faut que je m’organise cet été et c’est si…flippant !
T’es là, tu te dis « mais qu’est-ce que je vais faire de ma vie » et tu vois tes amis qui eux, sont sûrs de ce qu’ils veulent faire. C’est stressant, mais pas insurmontable. Comme je l’ai dit, si vraiment vous ressentez le besoin, accordez-vous une année où vous ferez ce que vous sentez. Si vous avez envie de vous lancer dans un projet qui vous trotte dans la tête depuis un moment, pourquoi ne pas essayer ? Je pense qu’avec de la motivation et de l’ambition, on peut faire pas mal de choses. Personnellement, je sais que si je pars à l’étranger je continuerais le blog, et peut-être même que je me lancerais sur youtube, who knows ? En tous les cas, je sais que je continuerais, et même approfondirais mes passions.
Le mot de fin
Être paumé(e) dans ses études ça n’a rien de rare où de mauvais. Il faut juste se concentrer sur soi, se demander ce qui nous motive, et si il n’y a vraiment rien, alors il faut se chercher, ça peut être long, mais au final ça ne sera que bénéfique. En ce qui me concerne je marche beaucoup à l’inspiration. Que ce soit de personnes, de photos, des chansons…tout ça me boost et me donne envie d’être ambitieuse, d’accomplir pleins de choses et de surtout ne laisser personne briser vos envies, vos idées, vos projets. Je vous laisse donc avec cette citation que je trouve très juste et motivante.
J’espère que cet article qui change un peu de d’habitude vous aura tout de même plu, merci si vous l’avez lu en entier, et n’hésitez pas à partager votre ressenti si vous avez déjà vécu ça, ça m’intéresse.
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